La Haine est inspirée du film de suspense en noir et blanc du même nom de Mathieu Kassovitz de 1995. Le film raconte l'histoire de trois jeunes amis et de leur lutte pour vivre dans les banlieues multi-ethniques parisiennes. Le film donne un portrait sombre et brutal des conflits raciaux et de la violence policière, un sentiment qui se reflète dans cette fragrance.
Un parfum calme mais conflictuel qui vous trace le cou comme une lame froide. Tranchante avec du soufre de bucchu, des notes métalliques sanglantes et des aldéhydes froids. On a l'impression que quelque chose va se passer, avec du caoutchouc brûlé, des notes froides de cèdre créant une sensation de béton, combinées à du goudron de bouleau, du cuir et de l'huile de laurier.
Une odeur de cave froide et humide avec du cèdre en dernier, avec du musc sombre et de la mousse.
Regardez le parfum:
un coup qui réveille la conscience, le verre brisé, l'acier poli des fusils qui enflamme l'horizon de l'hiver, les âmes perdues dans les projets de logement, la chute libre, la sueur froide qui se répand la nuit, les traces brûlées tirées sur les trottoirs fissurés, les déclencheurs qui retombent, la poussière qui avance, les flashbacks, le temps qui s'arrête
ou en d'autres termes :
aldéhydes froids, soufre de bucchu, notes métalliques sanglantes, arôme de rhum, huile de baies, noix de muscade, cardamome, cuir, cèdre froid, goudron de bouleau, caoutchouc brûlé, cèdre de l'atals, musc foncé, mousse
Mark Buxton