Quasicielo ... le parfum de la renaissance
Le chant de la pluie.
Je peux tout relier au chant de la pluie. Je pense que je l'ai toujours su, mais il arrive un moment où l'on réalise ce que l'on n'est pas, et peut-être que plus tard on réalise soudainement ce que l'on est. Vous apprenez donc à freiner votre désir, car même un seul soupir peut sembler difficile.
Et les voix, les voix... Ceux qui vous suivent quand vous êtes seul, ceux qui vous coupent, vous déshabillent et vous marquent pendant que vous gardez le silence.
Le chant du vent.
Je me languis du son du vent. J'aspire à une identité, à la reconnaissance par un miroir, et j'espère que cela ne m'alourdira pas.
Et mon père a vaincu ses monstres et me regarde toujours avec amour, même quand il pleure en regardant les étoiles.
Le chant de la mer.
Je peux le trouver en moi, le son de la mer, parfois il est orageux et me retourne l'estomac, et je me regarde mais je ne peux pas me trouver, je me regarde mais je ne peux pas me voir. C'est l'indignation de la stupéfaction... et je voudrais être étonné tous les jours si ce n'était pas si douloureux.
Le chant du ciel.
Je peux sentir le son du ciel en moi et je sais alors d'où viennent les vagues. J'essaie d'interpréter le regard du chat et de compter les vers terminés qui se fondent dans la poésie. Votre poésie.
Et avec l'odeur de ton étreinte et le goût de tes lèvres je me retrouve, tes yeux deviennent presque le paradis. Mon Quasicielo.
mandarine verte, citron, gingembre frais, poivre noir, cannelle, cardamome, galbanum, myrrhe, encens, fève tonka, ambre, patchouli, bois de santal
Gabriella Chieffo